Eudes Séméria psychologue
Psychologue - Psychothérapeute à Paris 15

PROPAGANDE, PROPAGANDE


La propagande, c’est l’art de mutiler la réalité.

Le Figaro (11.08.2025) publie une tribune (Opinions) signée par Georges Bensoussan et Marc Perelman, deux universitaires visiblement en mission commandée pour le compte de l’État sioniste israélien. Le titre : « Le grave danger que représente la propagande anti-israélienne ».

Concédons tout de suite aux auteurs, militants sionistes, que, par définition, toute propagande constitue un grave danger. Mais là n’est pas leur vrai sujet. Leur objectif : démontrer que toute critique de l’État d’Israël, même fondée, nuit à l’existence de ce pays. On connaît le refrain, toujours le même, sur les supposés « antisémites », reconnaissables au fait qu’ils osent critiquer le gouvernement israélien...

L’histoire tronquée d’Israël

Et nous voilà entrainés dans une revue rapide de l’histoire d’Israël, des guerres, des résolutions de l’ONU, mais jamais le fait que cet État s’est constitué dès le début grâce à des groupe de sionistes terroristes, qui ont tué, violé, massacré et chassé des populations entières de Palestiniens. Au passage, les auteurs valident le fait que cette terre « appartient » aux Juifs, sur la base de données historiques mais aussi, implicitement, sur la base de la mythologie hébraïque. Or, pour dire le moins, bien des populations ont occupé cette terre, y compris avant les Hébreux (les Égyptiens, par exemple), sans, aujourd’hui, venir nous expliquer qu’elles ont des droits imprescriptibles sur elle.  

Indécence

Et l’on remarque vite qu’à aucun moment ne sont mentionnés les crimes de guerre et contre l’humanité de l’armée israélienne, et encore moins le « génocide », qui ne serait au fond qu’une invention éhontée de terroristes (forcément liés au Hamas) pour attaquer l’Israël, bien que ledit génocide soit désormais largement documenté par des centaines d’ONG ainsi que par l’ONU.

Pas un mot sur la famine organisée., l'invasion en cours Pas un mot sur les viols, les assassinats ciblés de bébés, de femmes, d'hommes, de journalistes, d’humanitaires. Pas un mot sur la destruction massive de toutes les infrastructures palestiniennes. Pas un mot sur les 60 à 100.000 victimes civiles. Pas un mot sur le fait que Netanyahu a financé le Hamas. Pa un mot sur le fait que Netanyahu organise lui-même le vol des denrées alimentaires grâce à l’appui de groupes mafieux alliés. Pas un mot sur l’atroce organisation soi-disant humanitaire , FHG, pilotée par l’armée israélienne et qui bute les affamés à vue. Déjàs plus de 1000 victimes... 

Tout juste si, du bout des lèvres, les auteurs sionistes reconnaissent que, quand même, Netanyahu et ses ministres extrémistes ne sont pas très gentils ! Ce sont des « irresponsables », disent-ils ! Eh bien non : ce sont des criminels de guerre et des génocidaires de la pire espèce.

Israël et son destin… sans les sionistes

Quoi qu’en pensent ces deux sbires faisant office d’ambassadeurs pour le régime génocidaire de Netanyahu, il n’est pas question ici de l’Israël mais du sionisme, qui mêle colonialisme, suprémacisme, racisme et antisémitisme, qui s’est arrogé le droit de décider de son destin et de la destruction des Palestiniens et, au passage, de celui de tous les Juifs de la planète. On se demande bien à quel titre !

L’Israël peut sans doute trouver, avec le temps une place là où elle est. Encore faudra-t-il la déradicaliser – c’est-à-dire la libérer du sionisme. Actuellement, l’écrasante majorité de la population, soutient Netanyahu (contrairement à ce que prétendent les auteurs de l’article). Un sondage (voir sur ce site), en effet, a montré que près de 50 % de la population souhaite l’extermination des Palestiniens !  

Condamner l’État israélien pour ses actes n’est en rien de la propagande mais une résistance à l’abominable État sioniste qui sévit en Israël, et contre lequel tous les Israéliens de bonne foi devraient d'ailleurs se révolter.

 


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