Sommaire :
Le changement. Toute tentative d’échapper à un mal-être, et à plus forte raison, toute thérapie, suppose un changement personnel, ou du moins une évolution. Il est donc important, avant de s’engager, de considérer les points suivants :
Dans sa démarche pour favoriser le changement, la psychologie existentielle s'appuie sur les fondamentaux humanistes, résumés par J. Bugental (1) en 1963.
James Bugental
Notes et ressources
Voir aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/
Carl Rogers
On doit à Carl Rogers d’avoir mis l’accent sur la qualité de la relation entre le thérapeute et le patient. Patient qu’il préférait nommer « client » afin d’effacer toute relation de hiérarchie fondée sur l’idée qu’il y aurait d’une part un « malade » qui ne sait pas, et d’autre part un thérapeute qui sait…
Il a ainsi fondé l’Approche Centrée sur la Personne (ACP) (1), thérapie humaniste mettant en œuvre un certain nombre de principes, à commencer par le respect d’une position égalitaire entre le thérapeute et le client. Dès lors, le thérapeute doit s’efforcer d’être réellement présent, tout en laissant de côté ses intentions, ses préjugés et toute tentation de recourir à une grille de lecture préétablie (principe de non directivité). Il accueille le discours du client sans volonté particulière, avec une ouverture d’esprit et une disponibilité optimales. Le psy n’est pas là pour "enquêter" ou pour orienter et valider le client. Il l’accompagne, cependant, en portant sur lui un regard positif inconditionnel. « Inconditionnel » signifie que la relation n’est pas contrainte par la moindre condition. Il n’est pas question de dire « Je vous écoute à condition que… ».
Ainsi libéré, le patient peut développer sa « tendance actualisante » et libérer tout son potentiel de croissance. L’outil principal du thérapeute est, en fin de compte, le thérapeute lui-même.
Notes et ressources
Fritz Perls est le fondateur d’une approche existentielle et humaniste qu’il a nommée Gestalt Thérapie. Gestalt vient de l’allemand gestalten, « mettre en forme », « donner une structure ». Le thérapeute s’intéresse ici à la manière dont l’être humain met en forme sa relation avec les autres et le monde, tout en prenant en compte la contingence de l’être, à sa difficulté à éclairer sa destinée et à lui donner du sens, à son imperfection, et bien sûr à ses limites en tant qu’être mortel et isolé, contraint de faire des choix. Le point essentiel, dans la thérapie, est la primauté de l’expérience vécue. La place du corps y est toujours cruciale, considérée dans le moment présent.
Fritz Perls
Les questions clefs de Fritz Perls (1) en séance :
Confronté à ces questions, chaque séance est pour le patient l’occasion d’une expérimentation, voire d’une révélation sur lui-même. Peu à peu, il met en évidence la façon dont il bloque, annule ou interrompt la communication avec autrui et le monde. Plusieurs techniques permette, d’ailleurs, de « travailler » sur ce qui se produit alors, par exemple en termes de sensorialité ou de motricité (ressentis, mouvements), d’émotions et de sentiments (larmes, colère, peur, tristesse…), de réflexion (idées, imaginaire…), de liens sociaux (nature et qualité des relations), de spiritualité (créativité, sens). Dans ce contexte, le thérapeute « partage si besoin ses impressions, ses surprises, ses impatiences avec son client, attentif à l’effet produit : c’est l’attitude de sympathie de Perls. » (2)
Voici quelques-unes des techniques inaugurées ou utilisées par F. Perls pour encourager la prise de responsabilité (même si l’essentiel du travail thérapeutique réside finalement dans les actions et les engagements du patient à la recherche d’authenticité).
Notes et ressources
Irvin Yalom
La contribution d’Irvin Yalom à l’approche existentielle est d’avoir proposé une grande synthèse des différents courants humanistes et des apports de philosphes existentialistes tels que J.-P. Sartre et A. Camus en insistant tout particulièrement sur les quatre enjeux ultimes auxquels tout être humain est confronté : la mort, l’isolement, l’absence de sens, l’absence de détermination. Dans son ouvrage Thérapie existentielle, il rapporte son expérience clinique et la manière avec laquelle il incite le patient « à explorer ses peurs, à prendre conscience de son potentiel face à ses peurs, à décider de son actualisation et à s’engager sur ces fondements. » (1). Il montre qu’il nous est possible de remettre en question nos excuses (ce que Sartre appelle notre « mauvaise foi »), et que nous pouvons ainsi nous créer nous-mêmes. Il recherche donc chez le patient :
Yalom reprend souvent une belle formule humaniste pour caractériser l’objectif du travail thérapeutique, formule selon laquelle il s’agit de devenir son « propre père » ou sa « propre mère » : « Devenir son propre père signifie renoncer au confortable étayage parental face à la souffrance inhérente à la conscience de sa propre finitude. (…) tenir debout tout seul sans recourir au mythe du sauveur et sans le réconfort du cocon humain. » (2)
Notes et ressources
Illustration :
Eudes Séméria psychologue
3, rue d'Alleray
75015
Paris 15
Du Lundi au Vendredi de 8h30 à 19h30
Le Samedi de 8h30 à 13h
"Ninouche"
Génial je vous écouter sur you tube Je vous m'avez apporte beaucoup d' outil Pour mieux comprendre mes failles et me reconstruire Merci