Les étranges biophotons...
Le cerveau humain, comme tous les tissus du corps émettent une faible lumière composée, selon les chercheurs (1), de biophotons. Ceux-ci, cependant, sont beaucoup trop peu nombreux pour être visibles à l’œil nu. Ils doivent donc être détectés grâce à des tubes amplificateurs de photons. « Notre premier constat, c’est que les photons sortent de la tête, ça ne fait pas de doute », affirme Nirosha Murugan. La chercheuse a ensuite voulu vérifier si l’intensité de ces émissions changeait en fonction du type de tâche cognitive effectuée par les participants. Le cerveau étant un organe très coûteux sur le plan métabolique, son hypothèse était que l’intensité des UPE devait augmenter lorsque les personnes exécutaient des tâches nécessitant plus d’énergie, comme le traitement visuel. » On ne le saura que lors des prochaines expérimentations.
Aimables spéculations
On aimerait suggérer à l’équipe scientifique de mesurer également le flux des biophotons dans la relation d’amour (puisque nous sentons que nous sommes comme « illuminés » par nos affections) et de vérifier si les personnes décrites comme « solaires » possèdent un flux plus important que les autres. Après tout, pourquoi pas ?
Source : https://www.pourlascience.fr/sd/neurosciences/la-lumiere-emise-par-le-cerveau-mesuree-pour-la-premiere-fois-27865.php
(1) Casey, Hayley et al., Exploring ultraweak photon emissions as optical markers of brain activity, iScience, Volume 28, Issue 3, 112019